Et sitôt les enfants loin de leur chambre ou endormis, les jouets s'animent... et leur conscience aussi : une figurine de Ranger de l'espace, nommé Buzz, vient semer la zizanie parmi les jouets du jeune Andy.
Une chanson iconique, un scénario malin et plein de trouvailles (les noms de J. Whedon et J. Coen apparaissent), des dialogues savoureux à souhait et une thématique forte : la jalousie. Voilà le ciment de cette véritable révolution animée !
Si après coup on peux affirmer qu'il manque cette seconde dimension émotive que l'on retrouve dans l’opus
2, il n’en reste pas moins la beauté et la recherche
visuelle dûes à ce petit génie de réalisateur, un humour divin,
autant de jeux de mot que de situations brillament décalées et qui fusent à tout-va, de l’action trépidante,
ainsi que le rendu de la magie enfantine de ces jouets qui possèdent une vie propre et secrète.
Bref, c’est une merveille, historique, pimpante, séduisante…
et encore une fois hilarante et superbement inventive. Buzz
découvrant sa vraie nature est un immense moment de cinéma, autant que ces extraterrestres et leur "religion", ces jouets monstrueux que ne renierait pas Burton, cette large et belle belle référence au cinéma d'horreur, parmi
tant d’autres… inoubliables ? Magique !
Un film inusable : même si la technologie a rudement évolué.
NOTE : 17-18 / 20