Une auxiliaire de vie sillonne Marseille afin de s'occuper ses clients. Elle et son joueur de mari, à la retraite, essaient de joindre les deux bouts.
Voici la nouvelle chronique marseillaise de Guediguian et de sa fidèle famille de cinéma : une oeuvre ensoleillée, humaine, pointant du doigt toute la complexité de notre société, toute la fragilité des gens, au travers de leurs drames, de leurs amours et de leurs histoires familiales. Avec son laïus sur la misère humaine, tellement présente dans l'un des pays les plus riches du monde, où seuls les plus gens aisés semblent pouvoir réussir dans ce monde inéquitable et injuste.
Le film explore le crime de bonne intention, de survie, ce n'est pas original et on en connaît tout les tenants et les aboutissants dès le départ : la bonté humaine finira par l'emporter, comme dans un conte moderne. Mais les personnages sont suffisamment complexes pour finir par nous toucher. Pas mal aidé par des acteurs qui connaissent leurs gammes sur le bout des doigts.
Et qu'est-ce qu'on est bien dans les films de Guediguian !
